French Tech : la montée en puissance des associations de start-up
Impossible de passer à côté. La Ferme Digitale, l’association qui fédère les start-up françaises de l’agritech, pavoise depuis près d’une semaine au Salon de l’agriculture à Paris. Les 800 mètres carrés qui lui ont été réservés traduisent sa montée en puissance : 60 jeunes pousses ont planté leurs stands au coeur du Hall 4 du Parc des expositions.
L’occasion de présenter leurs nouveautés, d’échanger avec des clients et d’organiser 80 conférences en neuf jours. Un marathon et, en même temps, une grande source de fierté pour Jérôme Le Roy, le président de cette association qui garde en mémoire les années de vaches maigres.
« Nous étions cinq fondateurs de start-up lors de la création en 2016 », glisse le patron de Weenat , une solution de météo connectée pour le monde agricole. L’objectif était de fédérer un écosystème embryonnaire et sous-financé. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, 120 sociétés sont membres de la Ferme Digitale et certains de ses représentants sont membres du FT120 (Agriconomie) ou du Next40 (Ynsect), les deux indices phares de la French Tech .
Toutes les verticales concernées
Si France Digitale a accompagné l’essor de la French Tech , de multiples associations sectorielles ont vu le jour ces dernières années. Une des plus anciennes et structurées est France Fintech. Elle publie des études de référence sur les jeunes pousses de la finance et organise depuis huit ans Fintech R:Evolution, un événement incontournable dans le secteur. L’association compte même des membres étrangers, comme Adyen ou Stripe.
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