Situation financière des start-up en 2021
Dans un contexte économique de rebond post-Covid, le chiffre d’affaires 2021 des start-up a bondi de 30% sur un an et leurs effectifs de 19% par rapport à 2020. Les start-up sont soutenues dans leur croissance par les investisseurs qui ont fortement renforcé leur présence en fonds propres (+58%). Le financement bancaire a progressé de 10% sur la période. Les start-up ont donc préservé et conforté leur trésorerie qui se situe à presque 12 Md€ fin 2021 (+46%). Une situation favorable à la poursuite d’une trajectoire dynamique.
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Focus : la Fintech française en tête du podium de la croissance
Le CA des Fintech de l’échantillon (100 entreprises, hors établissements de crédits soumis à agrément de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ACPR) progresse de 45% en 2021 (+32% en 2020) et positionne ce secteur en tête du podium de la croissance. Cette dynamique est portée par des scale-up fortement internationalisées qui ont doublé leur part de CA à l’export entre 2020 et 2021 : 10 scale-up réalisent 53% du CA des sociétés sous revue ; 49% de leur CA est réalisé à l’export.
Selon France FinTech, association professionnelle des fintech, assurtech et regtech françaises, les start-up de la finance ont levé près de 2,3 milliards d’euros en 2021 soit 174 % de plus qu’en 2020.
Dans ce contexte, les capitaux propres des Fintech de l’étude se sont sensiblement renforcés (+118%) ainsi que la trésorerie disponible, en hausse de 83% à plus de 1.7 Md€. Ces variations sont près de deux fois supérieures à celles observées pour l’ensemble de la Tech.
Selon Alain Clot, Président de France Fintech, « la France détient là un véritable secteur d’excellence qui fait émerger plusieurs champions internationaux. Notre écosystème compte déjà 11 licornes, est désormais le deuxième en Europe et l’un de ceux qui croît le plus rapidement. Nos défis actuels sont, outre de faire face à un environnement économique global particulièrement incertain, l’atteinte de la taille critique, la viabilisation économique des modèles et le financement, autant que possible par les marché français et européen, des gros tickets de levée que justifie notre développement soutenu. »
